Le travail de Mangaka
Tout fan de Manga a sans doute déjà eu envie de devenir Mangaka. Comment ne pas vouloir devenir une de ses personnes qui éblouissent les petits comme les grands ? Néanmoins, ce travail est beaucoup plus complexe et difficile qu'il n'y parait et notamment au Japon. Je vais donc essayer de vous dire comment ce métier se passe dans ce pays.
Les débuts
Tout d'abord il faut une idée, un concept original qui plaira au public, et à l'éditeur. Certains décident de se lancer seul, d'autres à plusieurs.
Pour commencer à être publier il faut d'abord passer un entretien avec un éditeur qui jugera notre travail. Sans étonnement, ils sont très pointilleux sur la qualité du scénario, des dessins et du découpage. L'éditeur responsable de My Hero Academia a dit un jour qu'un mangaka ayant du talent est celui qui reviendra sans cesse pour montrer l'évolution de son manga et demander des avis.
Il n'y a pas que seulement la qualité du manga qui compte mais il faut aussi savoir si il va être lu ou pas car celui qui compte n'est pas l'éditeur en lui-même mais les potentiels lecteurs.
Au Japon, la maison d'édition la plus populaire est la Shueisha. C'est là qu'a été édité Dragon Ball, One Piece, Doraemon et d'autres dans le magazine hebdomadaire : Le Shonen Jump (il existe des variantes comme le Extra Jump!).
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La Publication et l'Après
Une fois que l'éditeur décide de publier son manga, un mangaka n'a pas le temps de se reposer. Comme dit précédemment, le magazine Shonen Jump est hebdomadaire, il faut donc que l'auteur prépare un chapitre d'un dizaine de page par semaine. Et c'est là que tout deviens difficile, il faut en 7 jours : Faire les brouillons, le découpage et les dessins au propres sans compter les erreurs qui peuvent arriver et le stress.
Une fois le chapitre prêt, il est donné à l'éditeur pour être publié. Et là encore ce n'est pas terminé, les lecteurs votent pour leurs mangas favoris. Des centaines de nouveaux mangas son publiés mais seulement une poignée restent en publication à cause ça. Les mangas les moins populaires se verront annulés malgré l'effort pouvant être mis en oeuvre par le mangaka.
C'est un travail angoissant à chaque instant et on ne sait jamais quand tout s'arrêtera.
Si le mangaka connais un certain succès, la maison d'édition lui permet d'engager des assistants pour l'aider dans la préparation de ses chapitres.
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Un manga parle très bien de ce métier, Bakuman. C'est l'histoire de deux lycées qui décident de faire un manga ensemble. On y vois donc l'envers du décors.
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